18 août 2025

Magret de canard, sauce à l’estragon +


Nous avions quelque chose à fêter samedi, nous avons finalement commandé un repas dans un petit resto japonais et gardé le magret pour dimanche. Des choix heureux dans les deux cas, ce magret était cuit comme nous l’aimons et la petite sauce excellente.


Ingrédients pour deux

1  magret de canard de 348 g

Sel, poivre et paprika au goût

8 petites pommes de terre en moitiés, précuites 6 minutes

1 c. à thé d’épices à bifteck de Montréal + 1/2 c. à thé de paprika


Sauce à l’estragon 

1 c. à soupe d’huile d’olive +1 c. à soupe de beurre 

7 ou 8  champignons blancs, tranchés

1 échalote française ciselée

4 tomates séchées, hachées finement

2 branches d'estragon effeuillées, soit 2 c. à soupe de feuilles ciselées

1 gousse d’ail, pressée

1/3 tasse de vin blanc 

1 tasse de bouillon de poulet, de préférence maison

1 c. à soupe de concentré de tomate 

Sel et poivre au goût 


1. Dans un poêlon, faire revenir sur feu moyen les champignons avec l’huile et le beurre pendant 5 minutes. Ajouter l’échalote, les tomates séchées et l'estragon, puis l'ail. Bien mélanger. Déglacer ensuite avec le vin blanc, puis verser le bouillon de poulet et le concentré de tomate et cuire une dizaine de minutes.


2. Pendant ce temps, cuire les pommes de terre 6 ou 7 minutes et les égoutter ensuite.


3. C’est le moment de préchauffer le four à 350°F (180 °C). À l'aide d'un couteau, faire des incisions sur la peau des poitrines, sans atteindre la chair, de manière à obtenir un quadrillé. Saler et poivrer des deux côtés.


4. Dans un poêlon, déposer le magret côté peau et cuire sur feu moyen. Après 5 minutes, retourner, cuire 2 minutes et mettre au four sur une assiette ou une plaque à cuisson. Dans le gras de canard, du poêlon, ajouter  les épices à bifteck et le paprika et y faire dorer les petites pommes de terre précuites, côté chair d’abord.


5. Laisser cuire le magret au four 7 minutes pour une cuisson rosée. Le laisser reposer 5 minutes dans du papier d'aluminium, hors du four. Couper le canard en tranches fines. Servir avec la sauce à l’estragon et les petites pommes de terre et un légume vert.





Le sommet d’Anchorage: un show de boucane



« Voici Donald Trump revenu à la ligne de départ, à ses tendances fondamentales, antérieures même à son premier mandat en politique. Tendances remontant à ses lointains voyages d’entrepreneur en immobilier et en concours internationaux de beauté, en URSS puis en Russie, lorsque sa convergence avec les autorités moscovites était claire et sans contradictions.


« Oubliées, les tirades des dernières semaines, sur le ton d’un enfant qui se rebiffe, du genre « Je serai très fâché s’il n’y a pas de cessez-le-feu, et il y aura alors de graves conséquences ». Quelques heures d’un sommet où la forme a totalement primé le fond — tapis rouge sur le tarmac, sourires complices —, et le tour était joué pour le maître du Kremlin.


« À Anchorage, il n’y a eu ni déclaration commune ni cessez-le-feu. La « magie Poutine » a eu son effet sur le président américain, de nouveau envoûté et se décernant la note de « dix sur dix » pour un « magnifique sommet » sans résultat tangible. Il a suffi que son interlocuteur, en tête-à-tête, lui ressorte la chanson selon laquelle « il faut régler les causes fondamentales du conflit », ce qui discréditait ipso facto l’objectif intermédiaire du cessez-le-feu immédiat comme préalable aux discussions sur le fond.


[...]


« On reviendra plus tard sur la réponse de l’Europe, dont les représentants, soutenant la direction ukrainienne, se presseront lundi auprès du supposé « empereur » de la Maison-Blanche. Iront-ils en courtisans, encore et toujours résignés à réagir, trop peu et trop tard, aux initiatives venues d’ailleurs — initiatives elles-mêmes bancales ? Ou peut-il, dans ce drame, émerger un véritable leadership européen, capable de tenir tête aux néo-impérialistes de l’Est comme de l’Ouest ? À suivre…»


Lire la chronique (au complet) intitulée

Un show de boucane

François Brousseau

Le Devoir

18 août 2025

17 août 2025

Les lobbyistes au pouvoir

 


Quand ils auront 

coupé le dernier arbre, 

pollué le dernier ruisseau, 

pêché le dernier poisson, 

alors ils s'apercevront 

que l'argent ne se mange pas.


Sitting Bull

chef de tribu des Lakotas aux États-Unis

mort en 1890

16 août 2025

Filets d’aiglefin à l’orange +

J’ai refait hier une improvisation publiée en 2013 et l’ai appliquée à des filets d’aiglefin au lieu de tilapia. Nous avons beaucoup aimé cette recette toute simple que j’ai servie avec le reste d’une sauce mayo-lime à laquelle j’ai ajouté 1 c. à thé de marmelade d’orange. 

Ingrédients pour deux

2 ou 3 beaux filets de d’aiglefin, 260 g environ

1 c. à soupe d’huile d’olive + 1 c. à thé de beurre

2 c. à soupe de farine

1 œuf battu

Sel et poivre au goût


Enrobage

1/3 tasse de chapelure panko

Le zeste de 1 orange

1 c. à thé de graines de sésame blanches

1 c. à thé de graines de sésame noires

1 c. à thé de paprika

1 bonne pincée de Cayenne


La sauce

Le jus de 1 orange

Quelques gouttes (1/2 c. à thé) de sauce de poisson thaïe (la touche magique)


1. Saler et poivrer les filets et les saupoudrer de paprika, puis de farine.


2. Battre l’œuf dans une assiette creuse.


3. Dans une autre assiette, préparer l’enrobage en y réunissant tous les ingrédients.


4. Au moment de la cuisson, chauffer une poêle avec les reste de l’huile. 


5. Pendant ce temps, tremper les filets dans l’œuf, puis dans la chapelure assaisonnée et les déposer sur un papier ciré.


6. Chauffer un grand poêlon avec  l’huile, y faire fondre le beurre et y saisir les filets 2 minutes. Retourner délicalement et cuire l’autre côté 2 minutes ou un peu plus selon la grosseur des filets.


7. Faire glisser les filets dans les assiettes et remettre la poêle sur le feu. Y verser aussitôt le jus d’orange additionné de la sauce de poisson thaïe, le liquide réduira aussitôt pour former une petite sauce délicieuse. À servir à côté du poisson pour protéger son croustillant.


Publié dans La cuisine de Messidor, en octobre 2013,

https://lacuisinedemessidor.blogspot.com/2013/10/


Les mains vides




« On pourrait toujours passer par-dessus la normalisation temporaire d’un criminel de guerre si cela servait à faire la paix.


« On pourrait laisser pardonner le tapis rouge pour l’accueil de Vladimir Poutine, et même la scène incroyable d’un président des États-Unis en train d’applaudir un assassin. Si c’était pour la paix mondiale…

Mais trois heures plus tard, qu’est-il sorti de ce sommet Poutine-Trump ?


« Absolument rien.


« On nous dira que la diplomatie est un art compliqué et qu’il faut y mettre du temps. Sauf que dans cet exercice très public, Donald Trump devait livrer quelque chose, vu ses promesses et menaces.


« Il n’a même pas obtenu l’ombre d’un cessez-le-feu temporaire. [...]


Lire la suite de la chronique intitulée

Flop au sommet

Yves Boisvert

La Presse

le 16 août 2025




15 août 2025

Carrés choco-cantaloup +


Une savoureuse idée pour récupérer un reste de cantaloup. Ceux du Québec qui viennent d’arriver sur nos étals sont gros et sucrés. J’en mets dans des verrines, dans des gaspachos, délicieux dans des salades et dans ces carrés qui font un bon petit dessert pas trop sucré.

Ingrédients pour seize carrés 

1/3 de tasse de sucre  

2 œufs  

1/3 de tasse d’huile végétale, moi pépins de raisin  

1/2 tasse de farine tout usage + 2 c. à soupe  

3 c. à soupe de poudre de cacao non sucré 

3 c. à soupe de farine de sarrasin

1 1/2 c. à thé de levure chimique (poudre à pâte)  

1/8 c. à thé de sel  


1/4 de tasse de lait ou de boisson végétale, moi lait de soya à la vanille  

1 tasse de dés de cantaloup

3 c. à soupe de pépites de chocolat noir mi-sucré 


La cuisson se fait sur la grille du centre d’un four préchauffé à 350 °F (180 °C) et dure une trentaine de minutes.  


1. Dans un bol moyen, fouetter les œufs avec le sucre jusqu’à l’obtention d’un mélange plus pâle. Ajouter l’huile et bien mélanger.  


2. Dans un bol plus petit, réunir les farines avec la levure chimique, la poudre de cacao, le sel et bien mélanger.


3. Incorporer au mélange d’œufs en alternant avec le lait.  Intégrer les dés de cantaloup et les pépites de chocolat à la préparation. Bien mélanger.  


4. Verser la pâte dans un moule carré de 20 cm (8 po) beurré et tapissé d’un papier parchemin (omis), ce qui facilite le démoulage. 


5. Enfourner et cuire 25 minutes. Dégustés tièdes, ces carrés moelleux sont fondants.




Un proverbe ignoré de Poutine

 


Qui jette des orties chez son voisin

les verra pousser dans son jardin.


Proverbe russe

14 août 2025

Pad thaï aux crevettes, bis +

Beaucoup de plats de crevettes sont passés dans nos assiettes depuis que nous avions improvisé notre premier pad thaï aux crevettes. Nous l’avons refait hier avec de légères modifications: très bon, un seul regret, l’absence de légumes verts.

Ingrédients pour deux 

Vermicelles de riz pour deux 

2 c. à soupe d'huile de pépins de raisin 

1 oignon, émincé finement 

1 poivron rouge, en dés très fins 

30 crevettes crues moyennes 31/40, décortiquées 

2 c. à soupe de gingembre râpé 

1 c. à soupe d’ail pressé 

1 poignée de noix de cajou, entières  

2 bouquets de coriandre fraîche, émincées 


Sauce au lait de coco 

1/2 de tasse de lait de coco léger 

2 c. à soupe de sauce soya ou tamari réduite en sel

1 c. à soupe de jus de lime + le zeste de 1/2 lime 

1 c. à soupe de sauce de poisson 

1 c. à thé de sauce thaïe aux piments doux

1 c. à thé de fécule de maïs délayée dans un peu d’eau


1. Dans un bol, mélanger les ingrédients de la sauce. 


2. Cuire les vermicelles selon le mode de préparation indiqué sur l’emballage. Garder en attente, au chaud. 


3. Dans un grand poêlon ou un wok, chauffer 1 c. à soupe d’huile sur feu moyen. Saisir l’oignon et les dés de poivron 2 minutes. Ajouter le gingembre et l’ail, et cuire encore 1 minute, puis tasser les légumes sur un côté du poêlon avant de verser l’autre cuillerée d’huile. Y saisir les crevettes jusqu’à ce qu’elles soient dorées, 2 minutes de chaque côté suffisent ordinairement.


4. Verser la sauce au lait de coco et cuire 2 minutes. Incorporer les vermicelles égouttés et les noix de cajou. Bien réchauffer de 2 à 3 minutes. Ajouter la coriandre et servir. 


Adaptée librement de la recette suivante:

http://www.pratico-pratiques.com/cuisine-et-nutrition/recettes/pad-thai-aux-crevettes/?gallery=337



Dans la tête de Poutine...


Extrait de la lettre d’opinion intitulée

Poutine peut-il changer d’idée ?

signée Jean-Louis Bourque

publiée le 11 août 

Le Devoir


[...] N’est-il pas conscient du fait que les hostilités qu’il entretient avec obstination risquent de faire naître un conflit nucléaire qui détruirait l’humanité tout entière ?


« En reniant les valeurs fondamentales qui furent celles de la Russie soviétique et qui ont motivé la guerre contre le nazisme, il ne sert que les intérêts du désordre. Détruire l’Occident de l’intérieur, comme le lui suggère au Kremlin son conseiller spécial, l’écrivain d’extrême droite Alexandre Douguine, voilà l’objectif d’un comportement totalitaire de tsar imbibé dans sa culture.


«Et pourtant… reculer dans ses ambitions ferait en sorte que le monde entier (y compris les mères russes) lui en serait reconnaissant !


« Il pourrait ainsi contribuer à la construction d’un monde meilleur, au développement d’une grande Russie, oui, mais une Russie intégrée dans le concert des nations, dans un monde de paix, d’entraide et de solidarité, si ces mots peuvent encore avoir du sens pour lui…»