30 septembre 2025

Pavés de saumon en croûte de pistaches, bis +


Ce petit délice mettant en vedette le saumon Atlantique se compose d’une mayonnaise au pesto de coriandre recouverte d’une croûte de pistaches. Un repas hyper savoureux rapide à préparer, un succès assuré
.

Ingrédients pour deux

1 pavé de saumon de l’Atlantique de 250 g, séparé en deux moitiés

Sel et poivre au goût


Enrobage tendre et sauce

4 c. à soupe de mayonnaise du commerce

3 c. à soupe de feuilles de coriandre, hachées finement

2 c. à thé de yogourt grec

1 gousse d’ail, pressée

1/2 c. à thé de wasabi ou autre sauce pimentée

Le zeste de 1/2 citron


Croûte de pistaches

4 c. à soupe de pistaches non salées, hachées mais pas trop finement

2 c. à soupe de panko

1 c. à soupe de coriandre, hachée finement

1 c. à soupe d’huile d’olive

Le zeste de 1/2 citron


La cuisson se fait dans un four à 375 °F. (190  °C) et dure entre 8 et 10 minutes.


1. Dans un petit bol, réunir les ingrédients de l’enrobage tendre et en tartiner une fine couche sur les pavés de saumon, côté chair, préalablement assaisonné de sel et de poivre. Il vous en restera ensuite pour servir avec le poisson cuit et les frites.


2. Dans un autre petit bol, réunir les ingrédients de la croûte et en recouvrir les pavés.


3. Installer les pavés sur une petite plaque ou une assiette à pizza garnie de papier parchemin. Cuire dans le four préchauffé entre 8 et 10 min selon l’épaisseur des pavés.


Servis hier avec des frites et le reste de l’enrobage tendre, accompagnée d’une bonne salade à l’avocat.

http://lacuisinedemessidor.blogspot.ca/2014/08/paves-de-saumon-en-croute-de-pistaches.html





Le plan de DT pour mettre fin à la guerre à Gaza


 « Donald Trump a annoncé lundi un plan en 20 points  pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, qui doit encore être accepté par les parties, prévoyant notamment qu’il préside un comité supervisant la transition dans le territoire palestinien. Deux experts interrogés par Le Devoir font le point sur ce plan.


Que faut-il retenir de ce plan en vingt points ?

« Trois points importants ressortent de ce plan, selon Benjamin Toubol, doctorant en sciences politiques à l’Université Laval. La première est la libération des otages par le Hamas et la restitution de ceux décédés, dans les 72 heures suivant l’acceptation publique du plan par Israël. Ensuite, on y prévoit également le désarmement du Hamas. Le troisième point à retenir est la création d’une autorité civile indépendante, qui « évacue totalement l’Autorité palestinienne avec Mahmoud Abbas », explique M. Toubol.


« Charles-Philippe David, fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’UQAM, a une « réaction double ». Le premier mot qu’il prononce est « enfin ! », précisant voir « une toute petite lueur d’espoir ». Il avoue ensuite être « dubitatif » et « rester sur [ses] gardes ». La preuve de l’efficacité de ce plan « reste à faire », estime-t-il.


« La reconstruction de Gaza représente un défi colossal comme jamais dans l’histoire depuis la Seconde Guerre mondiale », note-t-il.


Est-ce que ce plan représente une réelle avancée dans la guerre à Gaza ?

« Le plan représente « une avancée pour la guerre à Gaza, mais pas dans le conflit israélo-palestinien », répond M. Toubol, précisant que les vingt points ne font pas mention de la Cisjordanie. La création d’un comité de paix, présidé par Donald Trump, « pourrait amener a priori une certaine avancée dans le cessez-le-feu », ajoute-t-il.


« M. David se réfère à l’évolution de la situation depuis le 7 octobre 2023. « Ça représente une avancée, parce qu’il faut regarder d’où on vient », conclut-il. Il évoque « un tout petit pas en avant », mais reste, encore une fois, très dubitatif face à ce plan.


« Pour lui, « ce n’est pas un plan résolument international, qui n’a pas l’air non plus, pour l’instant, d’inclure activement plusieurs pays arabes ». Cette proposition « anglo-américaine » en vingt points, dans laquelle l’ex-premier ministre britannique Tony Blair jouerait un rôle, est à la limite du « colonialisme », selon le fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand.


« Il s’interroge également sur la position d’Israël dans cette résolution de conflit. « Combien de zones territoriales Israël va-t-il conserver ? demande-t-il. C’est très clair qu’Israël ne restituera pas la totalité du territoire de Gaza. »


Comment Donald Trump est-il passé de la « Riviera du Moyen-Orient » à ce nouveau plan ?

« Le projet de « Riviera du Moyen-Orient » de Donald Trump, dont le plan a été révélé par le Washington Post à la fin août, prévoyait la reconstruction de la bande de Gaza en une station balnéaire sous tutelle américaine pendant dix ans. En plus d’en faire une zone attrayante pour les touristes, Donald Trump voulait y développer une économie florissante avec des infrastructures modernes et des occasions d’affaires. Il était notamment question d’inciter les Gazaouis à quitter leur territoire en échange d’une somme d’argent.


« M. Toubol remarque quand même « une continuité ». Sur le plan des relations internationales, le plan en vingt points « est le plus réaliste possible qui s’approche de l’idée de “Riviera” », puisque Gaza deviendrait une zone économiquement attrayante dans ce nouveau plan.


« La grande différence entre ces deux projets se trouve plutôt du côté d’Israël, qui se retirerait de la bande de Gaza sous plusieurs conditions, note M. Toubol, en restant tout de même aux frontières. L’évolution concerne ainsi plutôt l’implication israélienne, remarque-t-il.


« M. David semble du même avis que son confrère, ce nouveau plan « n’est pas si loin » de celui de la « Riviera ».


La nouvelle proposition est-elle le résultat des pressions internes et internationales sur Israël ?

« Benjamin Nétanyahou fait face à des manifestations pour un cessez-le-feu au sein de son pays. À l’international, de nombreux États ont accentué la pression sur Israël, notamment en reconnaissant l'État palestinien il y a quelques jours, à l’Assemblée générale de l’ONU.


« Pour M. David, ce plan résulte d’un croisement entre les pressions internes des Israéliens qui « en ont marre de cette guerre », les pressions internationales et le besoin de Nétanyahou d’avoir le soutien de Trump.


« L’objectif de Nétanyahou, c’est de sécuriser à tout prix l’appui des Américains, et il faut le dire, dans les derniers mois, cet appui s’est effrité », affirme-t-il. Il évoque ainsi une certaine pression américaine, « mais [qui], en même temps, fait son affaire, à Nétanyahou », puisqu’Israël sera responsable de la sécurité de Gaza.


« Benjamin Toubol ne pense pas que la reconnaissance d’un État palestinien a joué un rôle dans l’aboutissement de ce plan, évoquant plutôt l’isolement d’Israël sur la scène internationale. Il mentionne également le rôle de Trump. « Je pense que ce qui a beaucoup fait avancer les choses, c’est un Donald Trump qui veut passer à autre chose, qui veut essayer d’avancer ses pions, et se présenter comme un faiseur de paix », affirme-t-il.


« Même constat pour M. David : « Ce que veut Donald Trump, c’est l’image de l’homme de la paix, il veut gagner son prix Nobel. Donc pour lui, ce qui est important, c’est l’image. »


Est-ce possible de concevoir que le Hamas accepte ce plan ?

« Je ne sais pas », admet en premier M. Toubol. Il reconnaît que le Hamas n’a plus « de chef charismatique », et qu’au plan opérationnel, « c’est un organisme qui n’a plus de moyens, qui n’a plus d’armes, qui possède encore des milliers de combattants, mais surtout des recrues qui ont peu d’expérience ».


« M. Toubol ajoute également que la base du Hamas pourrait éventuellement faire pression sur ses dirigeants pour « ne pas manquer l’occasion d’être amnistiés ».


«En effet, le plan élaboré par les États-Unis prévoit qu’à terme, « les membres du Hamas qui s’engageront à respecter une coexistence pacifique [avec Israël] et qui rendront leurs armes bénéficieront d’une amnistie », et que ceux qui « souhaitent quitter Gaza bénéficieront d’un droit de passage protégé vers les pays de destination ».


« Là aussi, M. David reste « dubitatif ». « Chaque fois, on espère, puis ça ne marche pas », déplore-t-il, en comparant la situation à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Il reconnaît que la possibilité d’amnistie pour les membres du Hamas pourrait être un incitatif, mais qu’il est trop tôt pour répondre à la question.»


Article intitulé

Le plan de Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza en cinq questions

Sarah Collardey

Le Devoir 

le 29 septembre 2025

29 septembre 2025

Osso buco de porc à l’italienne +

Ce plat traditionnel italien se fait habituellement avec des jarrets de veau, mais le porc n’a pas à rougir de le remplacer dans ce mets délicieu;, on le trouve dans toutes les épiceries sous cette forme et on l’offre fréquemment en promotion. Moins cher et tout aussi tendre, il devient un pur délice quand on le garnit de la gremolata.

Ingrédients pour quatre 

6 rouelles épaisses de jarret de porc (un peu plus de 1 kg) 

2 c. à soupe d’huile d’olive + 1 c. à thé de beurre 

1 poireau ou 1 oignon, émincé finement 

4 carottes longues, tranchées en rondelles 

3 gousses d'ail, 2 entières, 1 pressée

1/2 tasse de vin blanc

2 tasses de bouillon de boeuf réduit en sel

2 c. soupe combles de concentré de tomate

1/4 c. à thé de chacune des herbes séchées, basilic, origan, thym, menthe 

2 c. à soupe de fécule délayée dans un peu d’eau. 

Sel, poivre et paprika 


La cuisson se termine dans un four à 300 °F  dure 1 heure 15 minutes.


1. Dans un grand poêlon profond ayant couvercle et allant au four, un wok ou une casserole, chauffer la moitié de l’huile et le beurre, et y faire dorer les jarrets préalablement assaisonnés de sel, de poivre et de paprika. Cuire environ 4 minutes de chaque côté. Retirer et réserver dans une assiette. 


 2. Dans le même poêlon, chauffer le reste de l’huile sur feu moyen et y attendrir le poireau ou l’oignon et les tranches de carottes. Ajouter l'ai et cuire 1 minute.


 3. Dans un petit bol, réunir les ingrédients du concentre de tomate avec les herbes, verser dans le poêlon et remuer durant 1 minute. Verser ensuite le bouillon, porter à ébullition et remettre les rouelles de jarret sur les légumes. 


4. Couvrir, enfourner et cuire 1 heure. Retirer du four, goûter et rectifier l’assaisonnement au besoin, baisser la température à 275 °F, retourner les jarrets et remettre au four, toujours à couvert. 


5. Servir une belle rouelle par personne surmontée d’une cuillerée de gremolata, de préférence avec des pâtes courtes.


Gremolata

1 gousse d'ail, pressée ou râpée

Le zeste de 1 citron, râpé

Le zeste de 1 orange, râpé

4 c. à soupe persil frais, haché 

2 c. à soupe d’huile d’olive

Sel et poivre au goût


Dans un petit hachoir ou un mortier, réunir les ingrédients et bien mélanger. 





Lettre d’opinion - Réapprendre à vivre ensemble

« Le désordre mondial actuel a de quoi angoisser n’importe quel esprit serein. La pesanteur d’une entropie en marche, le cri strident du dysfonctionnement des démocraties libérales, l’essoufflement saccadé d’un système dépassé contemplant avec stupeur l’accélération qu’il a provoquée. Voilà le tableau que brossent les médias devant les événements qui s’enchaînent, les vérités qui se diluent, les réalités qui se fragmentent… Et au milieu de tout ce fatras, des populations en transe, hypnotisées par les écrans, incapables de discerner les contradictions et les mensonges éhontés des discours populistes.


« Cet état de sidération coupe l’individu de lui-même et des autres pour le brancher à la drogue dure des messages violents des impuissants de ce monde. Oui, les impuissants, ceux qui ont le pouvoir, mais pas le cœur ni le courage d’œuvrer pour le bien commun et non pour leur ego boursouflé. Qu’auront-ils apporté au monde si ce n’est désolation, guerre et injustices sociales ? Une chance qu’ils ne sont pas immortels ; mais leurs idées, leurs combats idéologiques, eux, sont bel et bien pérennes.


« Face à ces architectes du chaos, nous devons apprendre à résister. Résister à la violence, à la tentation de penser détenir la vérité. Résister à la haine, au mépris de l’autre. Résister aux discours déshumanisants, aux clivages dissonants. Mais nous devons d’abord nous sortir de cet état de sidération, retrouver notre liberté intérieure, échapper à la transe collective, en déconnectant notre cerveau des algorithmes qui rythment et dictent notre mode de vie.


« Réapprendre à faire société ensemble au lieu d’envisager l’autre comme un intrus, un voleur, un étranger à mépriser. Réapprendre à se parler, à débattre, même quand nos idées divergent, surtout quand nos idées divergent, en fait. Accepter d’être déstabilisé, se forcer à penser autrement, mieux, à penser contre soi-même.


« En tant qu’enseignante, je sais l’importance d’apprendre à mes élèves à collaborer, à communiquer et à créer ensemble, à exercer leur pensée critique. Ces compétences sont déterminantes dans ce nouveau monde en train de s’enfanter dans la douleur des inégalités sociales et des guerres inutiles. Guerre inutile, un pléonasme évident, mais, hélas, notre époque préfère l’oxymore « guerre propre ».


« Si ma passion reste intacte, malgré les difficultés d’un système éducatif écorché à vif, c’est parce que je crois intimement que chaque élève porte en lui la promesse d’un avenir meilleur. Cette conviction est le moteur de tous ceux qui travaillent en éducation.


« Les vrais puissants de ce monde, ce sont les faiseurs de paix, ceux qui ont le courage d’affronter la réalité au lieu d’ergoter dans le vide. On n’entend pas leur voix, couverte par les éructations de ceux qui prônent la violence et la haine. Mais elle existe, elle agit au jour le jour, dans l’humilité et les gestes simples de ceux qui œuvrent pour la dignité humaine. Ils bâtissent des ponts et non des murs.»



Lettre d’opinion intitulée

Le courage de penser contre soi-même

Rahouadja Zarzi

enseignante

Le Devoir

le 27 septembre 2025

28 septembre 2025

Pourquoi pas




Il pleut Il pleut
Il fait beau
Il fait du soleil
Il est tôt
Il se fait tard
Il
Il
Il
Toujours Il
Toujours Il qui pleut et qui neige
Toujours Il qui fait du soleil
Toujours Il
Pourquoi pas Elle
Jamais Elle
Pourtant Elle aussi
Souvent se fait belle !


Jacques Prévert

poète et scénariste français

1900-1977

27 septembre 2025

Cari de crevettes et de poisson, bis +


Un petit délice rempli de saveurs et facile à réaliser qui permet de se régaler sans se serrer la ceinture. 


Ingrédients pour deux

6 oz (200 g) de filets de poisson (aiglefin, morue, sébaste), en bouchées

10 crevettes crues, déveinées et décortiquées

1 c. à soupe d'huile d'olive

1 échalote sèche (ou 1 poireau) hachée

1/2 poivron jaune, en dés

1 gousse d'ail, dégermée et pressée

1/2 c. à thé de cari de Madras en poudre

1/2 c. à thé d'assaisonnement à chili

½ c. à thé de curcuma

1 tomate fraîche (ou 2 tomates cocktail) , épépinées et hachées

1/3 tasse de lait de coco

Sel et poivre au goût

2 c. à soupe de coriandre fraîche pour garnir.


1. Dans une casserole, chauffer l'huile et y faire revenir 3 min l’échalote ou le poireau et les dés de poivron. Ajouter l'ail, le cari, le curcuma, les assaisonnements à chili et laisser cuire 1 min. Ajouter les tomates et le lait de coco, couvrir, porter à ébullition, réduire le feu et laisser cuire 5 min.


2. Saler et poivrer, incorporer les filets de poisson et les crevettes et cuire 5 autres minutes.


3. Servir ce plat sur du riz, garni de coriandre fraîche ou encore sur des spaghettis de courgettes, comme sur la photo.


Spaghettis de courgette

Pour les spaghettis de courgette, si vous avez l’appareil de Star Frit, comptez une courgette par personne. (Il restera des trognons que vous mettrez dans un potage…)


De préférence, choisissez une courgette jaune et une verte afin de mélanger les couleurs.


Dans un poêlon, avant de cuire les autres ingrédients, faire revenir les «spaghettis» de courgette dans un peu de beurre clarifié ou de l’huile d’olive 1 ou 2 minutes.


Pour le service, réchauffer au micro-ondes 1 minute à puissance moyenne/élevée (70 %).