Grands-pères aux pêches et aux fraises +

La recette originale parle de ce dessert comme d’un pouding, j’ai préféré surnommer ces boulettes de pâte des grands-pères. Un délice de fin d’été facile et rapide à réaliser quand arrive la saison des pêches et que les fraises sont encore sur les étals.

Ingrédients pour six ou huit* 

1/2 tasse de sucre 

1 c. à soupe de fécule de maïs 

3 pêches fraîches, pelées, dénoyautées et taillées en dés 

1 /2 barquette de fraises 

3/4 tasse de farine tout-usage 

1/4 tasse de flocons 

2 c. à soupe de flocons de noix de coco non sucrés 

1 c. à soupe de sucre 

1 1/2 c. à thé de levure chimique (poudre à pâte) 

1/4 c. à thé de sel 

3 c. à soupe de beurre ou de margarine non hydrogénée 

1/4 tasse de boisson à la vanille ou de lait

1 c. à soupe de sirop d’amande, à défaut, ajouter 1 c. à soupe de sucre 

* Au moment de déposer la pâte sur les fruits, j’ai pris des cuillerées plus petites afin d’obtenir des portions plus raisonnables…! 

La cuisson se fait dans un four à 400 °F (200 °C) et dure 25 minutes, ou jusqu’à ce que les grands-pères soient dorés.

Mélange de fruits  

Dans un poêlon, mettre le sucre et la fécule. Ajouter les pêches et bien mélanger.  Cuire sur feu moyen en brassant constamment jusqu’à épaississement. Laisser bouillir 1 minute. Ajouter les fraies et garder au chaud.

Pâte

Dans un bol moyen, mélanger la farine, les flocons de noix de coco, le sucre, la levure chimique et le sel. Couper le beurre dans ce mélange jusqu’à l’obtention d’une texture grumeleuse. Ajouter le lait et le sirop d’amande (ou le sucre) et mélanger juste assez pour humidifier le tout et former des boulettes. 

Dans un moule carré, verser le mélange de fruits. Mettre la pâte sur les fruits en une douzaine de cuillerées égales. Enfourner et cuire 20 ou 25 minutes, ou jusqu’à ce que la pâte soit dorée. 

Adaptée librement de la recette de pouding suivante

 http://qc.allrecipes.ca/recette/13015/pouding-aux-p-ches---l-ancienne.aspx

Vivre dans un monde divisé

Je ne puis m’empêcher de concevoir 

quelque humeur contre notre société

si profondément divisée 

en hommes cultivés et en barbares.

Ernest Renan

écrivain, philosophe et historien français

1823-1892

Raviolis au poulet haché +

J’ai déjà préparé une recette semblable, mais avec de la pâte fraîche et un reste d’agneau, voir le lien ci-dessous. Cette fois, croyant simplifier la tâche, j’ai choisi des pâtes à dumpling ronds comme on en trouve dans les marchés asiatiques et les ai farcis avec du poulet haché du commerce, en promotion cette semaine chez Maxi. Mais c’est tout de même long à préparer, quoique les résultats en valent les efforts, car ils sont délicieux.

Ingrédients pour deux

Pâtes

20 rondelles de pâtes du commerce 

1  oeuf, blanc et jaune séparé

Farce au poulet haché

1 c. à soupe d’huile végétale + 1/ 2 c. à thé d’huile de sésame grillé

2 tranches d’oignon jaune, hachées finement

2 champignons, hachés finement

1 gousse d’ail, dégermée et pressée

225 g de poulet haché

1 c. à soupe d’herbes fraîches (ciboulette)

1/4 c. à thé de thym séché

1 poignée de noix de cajou, hachées au couteau

Sel et poivre au goût

Sauce à la chinoise

1 c. à soupe d’huile de pépins au autre huile au goût neutre

1 petite échalote sèche, finement hachée

6 champignons, hachés ou tranchés

1 petite gousse d’ail, dégermée et pressée

1 c. à soupe comble de farine tout usage

1/4 c. à thé de cinq-épices chinoises

2 c. à thé de sauce soya légère

1 1/2 tasse de bouillon de poulet réduit en sel

1 c. à soupe de ciboulette

Poivre au goût

1. Préparer la farce en faisant revenir dans les huiles l’oignon, les champignons et l’ail, puis le poulet haché, puis les herbes et les noix. Assaisonner et laisser refroidir. Ajouter le jaune d'oeuf et bien mélanger.

2. Sur un comptoir propre, ou une grande planche à découper, placer dix rondelles de pâtes. Badigeonner une rondelle de pâte avec le blanc d’œuf, déposer 1 petite cuillerée de farce au centre et recouvrir d’un autre rondelle badigeonnée de blanc d’oeuf, bien sceller en appuyant sur le pourtour, puis presser celui-ci avec une fourchette.  Faire ainsi dix raviolis. Recouvrir d’un linge et garder en attente.

3. Remplir une casserole d’eau et mettre à chauffer pour la cuisson des raviolis. 

4. Préparer ensuite la sauce. Dans un wok ou un grand poêlon, cuire l’échalote, les champignons et l’ail sans les laisser colorer. Ajouter la farine et remuant, puis les épices et les herbes, puis le bouillon avant de laisser mijoter 5 minutes. Goûter, assaisonner et conserver au chaud jusqu’à la cuisson des pâtes.

5. Cuire la moitié des raviolis dans la casserole d’eau bouillante environ 3 minutes, les égoutter un par un et les déposer dans la sauce. Faire de même avec le reste des raviolis, les cuire, les égoutter et mettre ceux-ci dans la sauce. Servir sans attendre.

Inspiré de la recette suivante

https://lacuisinedemessidor.blogspot.com/2013/08/raviolis-farcis-lagneau.html

« Continuer à se battre »

« Céder ou non des territoires à la Russie pour obtenir un cessez-le-feu en Ukraine? La question est soulevée ici comme ailleurs. Pourtant, sur le front en Ukraine comme dans la société civile ou la classe politique ukrainienne, le débat semble beaucoup moins nourri : concéder quoi que ce soit à la Russie ne fera que l’encourager à attaquer de nouveau pour obtenir encore plus, répète-t-on.

« On ne veut renoncer à aucun territoire et nous pensons qu’il vaut mieux se battre aussi longtemps que possible », résume au Devoir le pilote de drone ukrainien Dimko Zhluktenko, après avoir sondé ses camarades d’unité.

« Après la première invasion russe en 2014, les accords de Minsk avaient permis de conclure un cessez-le-feu, rappelle le soldat de 26 ans, déployé dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine. « Les Russes [avaient conservé le contrôle] de toute la Crimée et de la majeure partie du Donbass. Mais finalement, ça ne leur a pas suffi et ils ont décidé de lancer cette invasion à grande échelle. »

« Transférer des territoires à la Russie « ne résoudra pas le conflit et n’apportera pas de paix et de stabilité à long terme », croit-il. « Si un agresseur reste impuni, il revient contre vous encore plus fort. Il interprète ça comme un signe de faiblesse plutôt que comme une volonté sincère d’assurer la paix pour votre peuple. » 

[...]

Pas qu’une question de territoires

« Ivan Gomza, professeur de science politique à la Kyiv School of Economics, fait également remarquer que l’invasion russe n’a pas uniquement été lancée pour réaliser des gains territoriaux.

« L’objectif premier de Poutine est d’imposer un régime de soumission ici [en Ukraine], souligne-t-il. Ce n’est pas [une guerre] à propos du Donbass et de gains territoriaux. Poutine veut faire de l’Ukraine un État client, soumis dans sa politique étrangère. » Céder des territoires ne résoudra donc pas le conflit, argue-t-il.

« Il est largement admis que les forces ukrainiennes ne seront pas capables de reprendre dans l’immédiat les territoires conquis par la Russie. « Une option viable pour un cessez-le-feu pourrait être de reconnaître la situation sur le terrain, [que certains territoires sont] sous occupation russe, mais sans qu’ils soient transférés [officiellement] à la Russie », dit-il.

«Le seul moyen de parvenir à une paix durable est de 

« désarmer et de ruiner complètement la Russie», mentionne Nina Dobrunova, [une civile de Kharkiv, désormais réfugiée dans l’ouest du pays.] 

« Cette solution temporaire — une reconnaissance de facto, mais pas de jure — semble acceptable aux yeux de plusieurs, dont Nina Dobrunova. « Ces territoires pourraient ensuite un jour revenir sous contrôle de l’Ukraine si la Russie [de Poutine] s’effondre — ce à quoi nous travaillons tous et ce à quoi la communauté internationale devrait aussi travailler — ou dans le cadre d’une entente » de restitution, avance-t-elle.

« La jeune femme, qui récolte des fonds pour soutenir ses concitoyens au front, dit avoir encore bon espoir que son pays triomphera. « Ce ne sera pas facile. Ce ne sera pas pour bientôt. Mais on verra probablement la victoire. » Les sacrifices des Ukrainiens en auront valu la peine, ajoute-t-elle, puisque si l’on accepte qu’un État s’approprie par la force les territoires d’un autre pays, « ce sera un feu vert pour que d’autres fassent de même ».

...

Extraits de l’article de Magdaline Boutros intitulé

Les Ukrainiens préfèrent continuer à se battre 

plutôt que de céder des territoires à la Russie

Le Devoir

le 29 août 2025

Escalopes de porc roulées au prosciutto, bis +

Cette recette italienne se fait généralement avec du veau, je l’ai refaite hier avec du porc et j’ai modifié un peu le tout, le résultat est délicieux, mais n’oubliez pas d’attendrir la viande, ce sera encore meilleur.

Ingrédients pour deux

2  fines escalopes de porc de 140 g chacune 

8 feuilles de sauge fraîche

2 tranches de prosciutto

1 c. à soupe d’huile + 1 c. à thé beurre

Sauce aux champignons

1 petit échalote, hachée finement

1 c. à soupe d’huile + 1 c. à thé beurre

1/3 tasse de vin blanc

1/3 de bouillon de boeuf réduit en sel

1/3 tasse de crème à cuisson légère (15 % de mg)

1/2 c. à thé de pâte de cari, ou autre mélange d’épices

La cuisson des rouleaux se termine dans un four à 350 °F (180 °C) et dure 10 minutes.

1. Attendrir les escalopes à l'aide d'un maillet de cuisine ou un pilon à fond plat, ce que je n’ai pas fait hier et je l’ai regretté, les escalopes auraient été plus tendres et plus faciles à rouler.

2. Déposer sur chacune deux feuilles de sauge et recouvrir avec une tranche de prosciutto. Les couper en deux de manière à obtenir quatre petites tranches rectangulaires. Rouler les tranches en serrant et les fixer à l’aide de cure-dents. 

3. Chauffer un poêlon avec l'huile, ajouter le beurre et cuire les rouleaux sur feu moyen-vif de 2 à 4 minutes. Retirer, déposer sur une assiette allant au four ou une plaque, le temps de faire la sauce.

4. Saisir l’échalote dans le gras restant, en ajouter au besoin, déglacer le poêlon avec le vin blanc et faire réduire de moitié. Verser ensuite le bouillon, puis la crème et la pâte de cari ou autre, et laisser mijoter doucement pour épaissir. Retirer les cure-dents qui ferment les rouleaux, mettre deux rouleaux dans l’assiette et napper de sauce à la crème.

Pas de Nobel de la paix pour D. T.

«  Donald Trump a prédit lundi une « fin concluante » de l’attaque d’Israël sur la bande de Gaza d’ici deux à trois semaines. Il multiplie aussi les démarches, depuis janvier dernier, pour conduire l’Ukraine vers une paix durable avec la Russie même si le dictateur russe, Vladimir Poutine, affiche un manque flagrant de collaboration. Et il a récemment affirmé sur les ondes de Fox News avoir mis fin à six guerres dans le monde en six mois, sans peur d’être une fois de plus en contradiction avec les faits.

« Chaque fois qu’il en a l’occasion, depuis son retour au pouvoir, le républicain ne manque jamais une occasion de nourrir les apparences pour alimenter une quête obsessionnelle : celle de décrocher un prix Nobel de la paix — sans doute par jalousie envers Barack Obama, qui en a été auréolé en 2009 pour ses « efforts extraordinaires qui ont renforcé la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ».

« Mais à l’approche du dévoilement du lauréat, le 10 octobre prochain, l’espoir d’obtenir la prestigieuse médaille est loin d’être permis pour le président américain, notamment en raison de la composition plutôt progressiste et humaniste du comité Nobel norvégien. Plusieurs de ses membres ne cachent d’ailleurs pas leur animosité à l’endroit du populiste.

« Les cinq personnes qui composent ce comité sont indépendantes, sérieuses, intègres et compétentes en matière de relations internationales ; elles ne risquent pas de se laisser duper par la campagne de communication de Donald Trump et de ses acolytes », laisse tomber en entrevue l’analyste politique norvégien Arve Aksnes, qui commente depuis des années la politique américaine sur son blogue The New Generation. « Lorsque Trump affirme avoir mis fin à six guerres, je suppose que tout le comité Nobel ne pense pas à lui décerner le Nobel de la paix, mais doit plutôt s’inquiéter de sa santé mentale. »

«Au total, les candidatures de 244 personnes et de 94 organisations ont été déposées en vue de la cuvée 2025 du Nobel de la paix. Même si les noms figurant sur cette liste sont tenus secrets par l’aréopage du Nobel, celui de Donald Trump pourrait bien y figurer, porté entre autres par le premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou. Ce dernier a rappelé publiquement avoir déposé la candidature du président américain lors de sa visite à Washington en juillet dernier. 

« Mais le geste et la flatterie n’assurent en rien une majorité du vote du comité Nobel norvégien à l’occupant du Bureau ovale… 

[...]

Unanimité contre lui

« Les chances de Donald Trump de décrocher le Nobel de la paix seraient bien meilleures si le comité n’était pas formé de Norvégiens, mais plutôt de Hongrois.

« C’est qu’en Hongrie, qui vit sous l’autoritarisme de Viktor Orbán, 49 % des répondants à un sondage conduit par Novus-Gallup International l’an dernier appuyaient le républicain dans le cadre de la présidentielle américaine de 2024 — l’un des niveaux les plus élevés au monde, avec entre autres la Serbie (59 %) et la Russie (43 %). En Norvège, les appuis du populiste ne dépassaient pas les 7 %, selon ce coup de sonde, qui a révélé par ailleurs un engouement sans ambiguïté des Norvégiens, à 81 %, pour son adversaire démocrate, Kamala Harris.

« La plupart des Norvégiens sont horrifiés de voir le gouvernement Trump intimider les universités, détruire la démocratie, nier les changements climatiques, attaquer les personnes trans et faire preuve d’un racisme sans borne », dit l’analyste Arve Aksnes.

« La Norvège soutient aussi fermement l’Ukraine et son président, Zelensky, et chaque fois que Donald Trump fait l’éloge de Vladimir Poutine et de la Russie, cela les heurte. »

« Seule une réalisation concrète de Donald Trump, ajoute-t-il, « comme mettre fin à la guerre en Ukraine » en y imposant une « paix durable » et en « forçant la Russie à capituler », pourrait rapprocher l’ex-vedette de téléréalité d’un Nobel de la paix. « Mais je doute que ça se produise, dit M. Aksnes. J’observe ses actions depuis près de 10 ans, et son admiration pour Poutine semble sans limite. »

« N’empêche, l’entourage du président américain continue de faire monter la sauce autour d’un Nobel de la paix, comme l’a démontré lundi le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson. Ce dernier a une fois de plus vanté le mérite de Donald Trump en vue de l’attribution de ce prix — pour « de nombreuses raisons », mais surtout parce que la capitale américaine, Washington, n’a pas enregistré de meurtres pendant 11 jours de suite après que le président y eut déployé la Garde nationale pour y faire régner la loi et l’ordre, a-t-il sérieusement déclaré.

« Cette utilisation de l’armée pour prendre le contrôle de la police d’une ville largement démocrate a été vertement dénoncée par les opposants du populiste. Elle a aussi été qualifiée de geste d’intimidation et de provocation témoignant du caractère autoritaire de son régime.

« Malgré les déclarations alarmistes de Donald Trump sur la sécurité à Washington, les crimes violents y sont en baisse de 26 % cette année comparativement à l’an dernier, selon les données préliminaires des autorités locales.»

Extraits de l’analyse intitulée

Le Nobel de la paix hors de portée pour Donald Trump

Fabien Deglise

Le Devoir

Le 28 août 2025