31 mars 2025

Ramequins de boulettes de porc à l’indienne +

De bonnes boulettes recouvertes d’une sauce au lait de coco et au cari, un fond de pâtes pour mon goûteur, des croûtons pour moi et du fromage pour nous deux, un bon petit repas réconfortant et savoureux.


Ingrédients pour 9 boulettes

Boulettes

450 g de porc haché maigre

1 oeuf, battu légèrement

1/2 tasse de panko

1/4 tasse de graines de tournesol non salées

1/4 tasse de champignons hachés finement

1 c. à thé comble de pâte de cari doux

1/4 c. à thé de cari en poudre

1/4 c. à thé de sel et un peu plus

Poivre ou sauce au piment au goût


Sauce express aux saveurs indiennes

1/2 tasse de sauce tomate du commerce ou maison

1/2 tasse de lait de coco

1/4 c. à thé de cari en poudre


Garnitures

Pâtes cuites pour mon goûteur

Croûtons de pain pour moi

40 g de cheddar, en petits dés


Les boulettes ont cuit dans un four préchauffé à 375 °F (190 °C) en mode convection où elles ont passé 20 minutes. 


1. Dans un grand bol, battre l’oeuf et réunir les autres ingrédients des boulettes. Bien mélanger et façonner en boulettes, soit avec les mains, soit en se servant d’une cuillère à crème glacée standard. Avec cette méthode, on obtient 9 boulettes moyennes et une petite. Disposer sur une plaque à cuisson recouverte d’un papier parchemin ou dans un grand poêlon allant au four et enfourner 20 minutes.


2. Pendant la cuisson des boulettes, dans une petite casserole, réunir la sauce tomate, le lait de coco et la poudre de cari et réchauffer doucement.


3. Dès que les boulettes sont cuites, les transférer dans des ramequins, sur des pâtes si on choisit cette option, ou garnir de cubes de pain et de fromage. Remettre au four une dizaine de minutes, puis faire gratiner en allumant le gril 2 ou 3 minutes en surveillant.




Dernier jour de mars: le droit de rêver au printemps !






La nature est toujours là pourtant.

Elle oppose ses ciels calmes

et ses raisons 

à la folie des hommes.


Albert Camus

écrivain et philosophe français

1913-1960



30 mars 2025

Poêlée de crevettes aux tomates raisins confites +


Une recette de tomates-raisins confites que j’ai testée de nouveau hier est à la base de ce plat. Cette fois, je l’ai ajoutée à des crevettes simplement saisies à la poêle, auxquelles j’ai aussi ajouté un peu de mélange laitier pour allonger la sauce des tomates. J’ai servi sur des pâtes longues, le résultat fut un pur délice.


Ingrédients pour deux

Tagliatelles cuites pour deux

21 crevettes (30-40  par lb) sans carapace

1 c. à soupe d’huile

1/4 tasse de mélange laitier à 5 % de mg ou de crème légère

3 c. à soupe combles de basilic frais

1 recette de Poêlée de tomates confites express (ci-dessous)


Poêlée de tomates confites (mon adaptation)

1/4 tasse d ’huile d’olive + 2 c. à soupe

4 gousses d’ail, écrasées, moi 3 c. à thé de purée du commerce

1/4 c. à thé des herbes séchées suivantes: basilic, origan, thym, menthe

2 feuilles de laurier

30 tomates-raisins de couleurs variées, coupées en deux

Sel (1/4 c. à thé) et poivre au goût


1 - Préchauffer le four à 350 °F.


2 - Dans un poêlon, chauffer l’huile jusqu’au point d’ébullition avec l’ail, et les herbes séchées, et laisser infuser 3-4 minutes. Retirer du feu. Filtrer l’huile dans un plat allant au four et laisser reposer 5 minutes.


3 - Ajouter les tomates, assaisonner de sel et de poivre.


4 - Cuire au four de 10 à 15 minutes ou jusqu’à ce que les tomates commencent à se fendiller. Éteindre le four et laisser infuser dans le four 45 minutes.


5 - Ajouter du basilic frais au service.


Adaptée très librement de la recette d’Isabelle Huot

https://www.isabellehuot.com/blogs/recettes-et-conseils/tomates-mi-confites-huile-olive-ail-assaisonnements?srsltid=AfmBOoqM0GM5Zy2dOo_nba_gaScDcF7Yn3T21eBjK4paKKrCnilPofQp




Lutter sans cesse




Celui qui accepte le mal 

sans lutter contre lui 

coopère avec lui.


Martin Luther King

homme politique et pasteur états-unien

1929 - 1968

29 mars 2025

Rôti de longe de porc au four, miel et moutarde, bis +


Un petit rôti de porc a fait nos délices hier. Il n’était pas rosé comme nous l’aurions souhaité, mais sa chair tendre et juteuse a achevé de nous réconcilier avec la coupe du centre que nous avons boudée durant plusieurs années.



Ingrédients pour quatre

1 rôti de longe de porc d’environ 880 g (celui-ci, désossé, coupe du centre, pesait 820 g)

Tranches de 1 oignon moyen et de 2 gousses d’ail

1 c. à soupe de miel 

1 c. à thé de moutarde à l’ancienne 

1 c. à soupe de sauce tamari réduite en sel

1/4 tasse de bouillon de boeuf

Sel et poivre + paprika



1. Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à 500 °F.


2. Saupoudrer la chair du rôti de paprika, de sel et de poivre, puis badigeonner le gras qui le recouvre et les deux parties latérales du rôti avec le mélange de miel, moutarde et sauce tamari.


3. Déposer le rôti dans un plat de cuisson, le gras au-dessus, sur les tranches d’oignon et d’ail. Enfourner et saisir 15 minutes.


4. Verser 1/4 tasse d’eau autour de la lèchefrite, réduire la température du four à 350 °F.  Poursuivre la cuisson de 35 minutes à 40 min. 


5. Laisser reposer 10 minutes, le rôti recouvert d’un carré de papier alu.


6. Pour la sauce, j’ai ajouté 1/4 tasse de bouillon de boeuf au jus de cuisson. Les oignons et l’ail ont caramélisé durant la cuisson, conférant à la sauce toutes leurs saveurs.


Le mode de cuisson est inspiré de cette recette, le reste est une improvisation.

http://www.ricardocuisine.com/recettes/5270-mon-premier-roti-de-porc


Publié une première fois dans La cuisine de Messidor.

http://lacuisinedemessidor.blogspot.ca/2015/08/roti-de-longe-de-porc-au-four-miel-et.html




Le déclin de l’empire américain



[...] Mais si Trump, 

que l’émission À la semaine prochaine 

(qui nous quitte malheureusement sous peu) 

a vilainement surnommé « le Connard à l’orange »,

continue d’emmerder le monde entier pendant quatre ans, 

on sera probablement témoins du mouvement de boycottage 

le plus vaste et le plus efficace de l’histoire. [...]


Jean-François Lisée

chroniqueur québécois


Le Devoir, le 29 mars 2025

À lire : Désaméricanisation

28 mars 2025

Filets de poisson croustillants au basilic +

Une manière de cuire le poisson revient souvent dans nos assiettes, que je prends plaisir à modifier, qu’il s’agisse des ingrédients de l’enrobage croustillant ou de le petite sauce qui l’accompagne. Hier, grâce au petit plant de basilic frais que je me suis procuré, j’y ai mis un hachis de basilic et du zeste de citron, des arômes qui ont enveloppé les filets d’aiglefin de saveurs parfaitement complémentaires et les ont rendus fondants. À refaire sans faute avec des escalopes de poulet.

Ingrédients pour deux 

3 filets d’aiglefin (260 g environ) 

1 c. à soupe d’huile d’olive + 1 c. à thé de beurre 

Sel et poivre au goût 

3 c. à soupe de farine tout usage pour saupoudrer

1 œuf battu avec 2 c. à soupe de lait + 1/2 c. à thé: basilic et menthe séchés


Enrobage croustillant 

3/4 tasse de panko 

2 c. à soupe de parmesan fraîchement râpé 

2 c. à soupe de feuilles de basilic émincées finement

Le zeste de 1/2 citron

1/4 c. à thé de sel 


Mayonnaise express citron-basilic 

3 c. à soupe de mayonnaise légère 

2 c. à soupe de yogourt nature 

Le zeste de 1/2 citron + 2 c. à thé de son jus 

Feuilles de basilic émincées


1. Bien éponger les filets. Les saler et poivrer, puis les enfariner. Dans une première assiette creuse, battre l’oeuf avec les lait et les herbes séchées, dans une seconde, réunir les ingrédients de l’enrobage croustillant.


2. Passer les morceaux de poisson dans la farine et les secouer pour enlever l’excédent. Les tremper ensuite dans l’œuf, puis les presser ensuite dans la chapelure assaisonnée. Laisser reposer dans une assiette.


3. Sur feu moyen-vif, chauffer un poêlon avec l’huile, ajouter le beurre, un bon beurre à l’ail sera un plus, et cuire les filets 3 minutes. Retourner, réduire le feu et cuire encore 2 autres minutes. 


4. Dans un petit bol, réunir les ingrédients de la sauce. Bien mélanger et servir avec les filets et des frites au four.




Une riposte pacifique contre la guerre commerciale


[...]Comment est-ce possible que personne n’y ait pensé avant ? Nous, Canadiens, en plus d’être des gentils qui n’aiment pas la chicane, nous avons un goût prononcé pour le ludique, nous aimons avoir du fun.

Plutôt que des boycottages que personne ne suivra à long terme (ou plutôt, en plus des boycottages, mais c’est un vœu pieux, désolé…), pourquoi nos détaillants ne reprogrammeraient-ils pas leurs applications de fidélité pour récompenser les achats non américains ?

Imaginez recevoir des « offres spéciales » de vos pharmacies, épiceries, boutiques et quincailleries préférées et que celles-ci mettent de l’avant des options non américaines. Elles vous offriraient des coupons et des points bonis qui rendent l’achat des produits non américains plus alléchant que leur équivalent américain.

Je dis bien « options non américaines », car soyons clairs, les Mexicains, les Français, les Brésiliens, les Philippins, etc., sont ou seront aux prises avec les mêmes tarifs douaniers. Qu’on se le dise également, au Canada, nous ne menons pas de guerre commerciale par excès de nationalisme économique. Nous la faisons pour punir les voyous.

Et ce n’est pas tout. Avec les récompenses spéciales et les points que vous accumulerez, vous bénéficierez d’un antidote à l’inflation que nos voisins du Sud viennent d’engendrer !

Il faut réaliser cette idée, non ? Car, sérieusement, combien pouvez-vous en nommer, des idées qui peuvent faire monter le mercure sans coûter des milliards de subventions ?

Chers compatriotes, à nous de rendre la guerre économique supportable, financièrement et psychologiquement aussi.

Pendant ce temps, 10, 20 ou 30 ans s’il le faut, nos entreprises en profiteront pour trouver les nouveaux débouchés qui assureront la souveraineté du Canada de ce voisin devenu indigne de notre confiance. [...]

Alexandre Meunier

 président et fondateur de Boom Alliances


Extrait d’une lettre d’opinion

publiée dans La Presse, le 26 mars 2025

27 mars 2025

Spaghetti aux deux saumons, version orientale +

J’avais eu la bonne idée mardi de décongeler un petit pavé de saumon pour affronter la fameuse question du repas du mercredi soir, celle qui nous taraude quand il ne reste presque plus rien au frigo, mais j’avais aussi un petit sachet de saumon fumé. Ce fut vite fait de rassembler les ingrédients d’une sauce orientale et elle fut elle aussi vite prête, cinq minutes de plus que la cuisson des pâtes et un repas franchement différent, un spaghetti  du mercredi soir aux saveurs orientales: délicieux !

Ingrédients pour deux

Spaghettinis pour deux ou vermicelles orientaux


Sauce orientale aux deux saumons

1 filet de saumon d’un peu moins de 200 g 

2 c. à soupe d’une huile neutre, moi de pépins de raisin 

1 échalote sèche hachée finement 

1/3  tasse de saké ou de vin blanc ou de bouillon de poisson

2/3 tasse de bouillon pho

2 c. à soupe de sauce teriyaki

1 c. à soupe comble de sauce soya légère

1 1/2 tasse de jeunes feuilles d’épinard, hachées grossièrement

1/2 c. à thé de cinq-épices chinoises

1 c. à soupe comble de fécule de maïs délayée dans un peu d’eau

1 sachet de saumon fumé de 50 g, décongelé et ciselé en petits carrés

1 poignée de noix de cajou comme garniture

Sel, poivre et paprika au goût 


1. Faire chauffer l’eau des pâtes et les cuire en suivant les indications sur l’emballage. Égoutter les pâtes et les conserver dans un peu d’eau de cuisson.


 2. Pendant ce temps, assaisonner le saumon de sel, de poivre et de paprika, et le cuire dans un poêlon dans la moitié de l’huile 2 minutes de chaque côté. Transférer dans une assiette. Une fois le saumon tiédi, sa peau se détachera aisément, il suffira ensuite de détailler sa chair en bouchées.


3. Dans un poêlon haut ou un wok, dans l’autre cuillerée d’huile, attendrir l’échalote 3 minutes, puis ajouter graduellement le reste des ingrédients sauf le saumon et porter à ébullition, la sauce épaissira. Cuire 2 autres minutes.

 

4. Goûter et corriger l’assaisonnement au besoin, remettre le poisson mi-cuit dans la sauce, puis le saumon fumé. Bien réchauffer et servir sur les pâtes. Ou encore, mettre les pâtes dans le poêlon et bien mélanger avant de servir. Garnir de noix de cajou, si on aime, nous aimons...