«À propos des efforts du Festival de Cannes pour inclure plus de femmes dans les jurys et dans la compétition, Juliette Binoche [présidente du jury ] a affirmé que « le festival suit le mouvement d’une vie sociale et politique ». « Parfois, il est précurseur, parfois il suit, ça dépend des sujets. Je trouve qu’il est de plus en plus en phase avec ce qui se passe aujourd’hui. Notre vague de révolution #metoo a pris un certain temps à arriver, mais dernièrement, on a agi très fortement. »
«Le Festival débutant le jour où Gérard Depardieu a écopé de 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles, la présidente du jury a dû donner son point de vue sur le « monstre sacré ».
« Ce n’est pas un monstre, c’est un homme, qui a été désacralisé, apparemment, pour des faits passés sous la justice. Une star de cinéma est un homme, un roi est un homme, un président est un homme. Le sacré advient quand on crée, on joue, on met en scène. Quand il est désacralisé comme il l’est en ce moment, ça fait réfléchir sur le pouvoir qu’ont certaines personnes », a déclaré Juliette Binoche, qui croit que cette condamnation a été possible grâce au mouvement #metoo.
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« Le monde a besoin des artistes, croit Juliette Binoche. La situation géopolitique mondiale est de plus en plus critique, voire dangereuse, et pour être honnête, pour survivre, il faut créer de l’espoir et créer des connexions entre nous. »
Article intitulé, Se battre contre les monstres
Manon Dumais
La Presse
Le 14 mai 2025
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