«Fred Schiel, retraité de l’industrie de l’assurance dans la région d’Ann Arbor, au Michigan, a fièrement voté pour Donald Trump en novembre dernier. Mais depuis le retour du populiste à la Maison-Blanche, l’homme, rencontré il y a quelques jours aux abords d’un terrain de golf de la ville, avoue candidement ne pas « trop comprendre ce qui est en train de se passer ».
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« Chaque jour est plus épouvantable que le précédent », résume Sandy Regiani, technicienne de laboratoire dans la région de Detroit, une ville durement frappée par la guerre commerciale lancée par Donald Trump contre le Canada et son industrie automobile. « Comme lors de sa première présidence, il semble vouloir imposer tout et surtout n’importe quoi le plus rapidement possible. Mais cette fois, le Congrès semble beaucoup plus passif devant ses projets de réforme et de transformation du gouvernement, ce qui est très inquiétant. »
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« Nous sommes en train de payer le prix de l’inertie des républicains qui ont refusé de destituer Donald Trump il y a cinq ans, alors que c’est ce qu’il aurait fallu faire pour se débarrasser de ce criminel, de ce menteur, de ce manipulateur, dit John Mock, ex-employé d’une compagnie de transport de la Caroline du Nord. Maintenant, tout ce qu’il nous reste à faire, c’est résister et attendre que le Canada nous envahisse pour que nous puissions devenir Canadiens », ajoute-t-il à la blague.
«À l’échelle du pays, c’est au Wyoming que l’appui à Donald Trump reste le plus élevé, avec 70 % des répondants au coup de sonde de Civiqs qui disent approuver les premiers mois de sa présidence. Il est au plus bas au Vermont, au Maryland et à Hawaï, où le taux d’approbation est de 28 %, de 26 % et de 28 % respectivement.»
Extraits de l'article intitulé
Donald Trump impopulaire dans tous les États clés
Fabien Deglise à Detroit
Le Devoir, le 7 mai 2025
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